Alors que les prix explosent depuis quelques années dans la capitale, une baisse se profile huit mois après la crise sanitaire. À combien cette baisse est-elle estimée ? Quelles sont les principales causes de cette évolution ? Découvrez notre analyse du marché !

Prix en baisse à Paris : les chiffres clés

Rappelons que les prix ont augmenté de +4,1% en seulement un an à Paris (+5,5% en petite couronne et +4,6% en grande couronne). Au troisième trimestre 2020, le prix moyen au mètre carré était de 10790€ (source : Le Figaro).

Les futurs acquéreurs craignaient une énième flambée des prix dans la capitale. Les professionnels de l’immobilier prévoyaient eux-mêmes une nouvelle hausse qui viendrait franchir la barre des 11000€/m2. Toutefois, le prix au mètre carré moyen semble se stabiliser, voire diminuer. À ce titre, les notaires ont déclaré : « Les prix pourraient s’orienter à la baisse dans la capitale en janvier 2021 et la hausse annuelle des prix pourrait devenir la plus faible de l’Île-de-France ». Michel Le Bras, président du réseau de mandataires Propriétés-privées a récemment confirmé cette estimation en déclarant « Dans la capitale, les prix ont commencé à reculer, de 2 à 3% environ » (source : Capital).

Plus précisément, le prix moyen devrait reculer de 1,2% pour s’approcher de 10 720 euros en janvier 2021 (source : lacroix). Ainsi, la barre symbolique des 11 000 €/m2 ne devrait pas être franchie. De ce fait, ce revirement apparait comme une véritable aubaine pour les futurs acquéreurs. Avec une durée d’amortissement raisonnable, Paris reste une ville sûre pour investir.

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Mais, quelles sont les raisons d’une telle baisse ?

Prix en baisse à Paris : les facteurs

Une difficulté d’accès au crédit immobilier

Le premier facteur qui impacte le prix du marché concerne les conditions d’accès au crédit immobilier. Malgré un taux d’intérêt historiquement bas, les conditions de prêt sont de plus en plus sévères. Le haut conseil de stabilité financière recommande le respect scrupuleux du taux d’endettement de 33% tout en demandant d’éviter les prêts supérieurs à 25 ans.

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Les primo-accédants et les foyers les plus modestes sont les premiers à en souffrir. Mais prix élevés et crédits limités ne font pas bon ménage !

Une diminution des acquéreurs étrangers

Le deuxième facteur concerne les investisseurs étrangers. Ces derniers avaient récemment contribué à faire augmenter les prix de l’immobilier à Paris.

Le Brexit avait notamment eu un impact majeur sur le secteur. En effet, de nombreux expatriés et ressortissants européens basés à Londres étaient partis en quête d’un bien. Les prix de l’immobilier dans la capitale anglaise étant bien plus élevés qu’à Paris, ces nouveaux acheteurs avaient dopé le marché. Résultat ? Le prix au mètre carré s’est envolé. Aujourd’hui, les acquéreurs étrangers sont moins nombreux. Ainsi, les biens à prix exorbitant ne trouvent plus toujours preneurs…

Un exode urbain

Le dernier facteur qui a un impact direct sur les prix du marché est bien évidemment la COVID. Cette crise sanitaire sans précédent n’a pas épargné le secteur de l’immobilier. Les transactions ont dégringolé malgré les nouvelles mesures mises en place. En cause ? Les licenciements, les agences fermées, les doutes des acheteurs, les difficultés pour circuler…  

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De plus, de nombreux acquéreurs parisiens ont revu leurs priorités. Beaucoup d’entre eux rêvent de quitter la petite couronne pour rejoindre des espaces plus grands et plus verts.

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Face à des acquéreurs de moins en moins nombreux, les prix ne peuvent donc que baisser afin de redynamiser le marché.

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