En effet, la renégociation ne consiste pas uniquement à baisser le taux d’emprunt de votre crédit immobilier, il faut également prendre en compte :

– les frais de liés au rachat du prêt si vous changez d’organisme prêteur
– les indemnités de remboursement anticipé
– les frais de garantie

Lors de la signature de votre prêt immobilier, vous avez reçu le tableau d’amortissement sur la durée du prêt. Vous avez pu constater que la part des intérêts, dans vos mensualités, sont plus importants au début.

Cela signifie que plus une renégociation de prêt sera menée tôt dans la durée globale du prêt, plus la renégociation génèrera un maximum d’économie. Idéalement, il faudrait que vous soyez dans la phase de votre crédit où vous remboursez un maximum d’intérêt, c’est à dire le 1er tiers de la durée de remboursement de votre crédit immobilier.

Cela ne veut pas dire que vous devez renoncer à la renégociation si vous êtes dans un stade plus avancé de remboursement, il est toujours profitable de renégocier ses intérêts de prêt immobilier. Mais plus vous serez vers la fin de votre prêt, moins la renégociation aura un impact important.

Comme vu dans la 1ère partie, la nouvelle offre de prêt doit proposer un meilleur taux avec une différence idéale de 1 point (par exemple 2% si vous avez un crédit immobilier actuel à 3%) pour que le gain obtenu couvre les frais liés à l’opération financière.

Avec un prêt immobilier souscrit aux conditions du marché dans les années 2000, vous pourriez réaliser plus milliers d’euros d’économies. Pour des prêts contractés récemment, 0,6 point peuvent déjà représenter une opération profitable.

La renégociation de prêt représente une belle opportunité à saisir. Cependant, c’est un montage qui requiert des simulations complexes, donc il est très important d’être accompagné par des experts en financement tel qu’ASG Courtage afin de garantir que les frais liés à la renégociation soient largement couverts par les gains obtenus avec la nouvelle offre.